Ces comptages permettent de quantifier les flux directionnels dans les carrefours et d’en établir la matrice origine-destination.

Ils sont détaillés par catégorie de véhicules, généralement voitures, bus, poids-lourds, deux-roues motorisés et vélos, mais peuvent être plus détaillés si besoin (utilitaires, différents types de poids-lourds, taxis, motos, scooters…). Les piétons peuvent également être comptés si besoin sur les traversées ou sur les trottoirs.

Ces comptages sont généralement réalisés pendant les périodes de pointe (heures de pointe du matin et du soir des jours ouvrés, heures de pointe du samedi…).

Ils permettent de disposer des données nécessaires aux études sur le fonctionnement des carrefours : calcul de la réserve de capacité, dimensionnement, organisation…

Comptages manuels

Ces comptages sont réalisés par des enquêteurs postés sur les entrées du carrefour et équipés de compteurs manuels et de bordereaux de comptage.

Comptages par caméras

Les comptages peuvent également être réalisés à l’aide de caméras. Les caméras, alimentées sur batterie, sont mises en place à proximité du carrefour, et peuvent filmer pendant une journée ou plus.

Les enregistrements sont ensuite traités manuellement ou de façon automatisée.

Les caméras permettent de réaliser facilement des comptages pour des périodes plus étendues que pour les comptages manuels, y compris la nuit. Elles sont également utiles pour compter des carrefours dont la géométrie rend difficile un comptage manuel (carrefours giratoires de grande taille, carrefours complexes).

Ces comptages permettent de quantifier les flux circulant sur un axe : trafic moyen journalier annuel (TMJA) et trafic moyen des jours ouvrés (TMJO), répartition horaire et répartition hebdomadaire.

Ils sont généralement réalisés pendant une durée d’une semaine.

Ils peuvent être réalisés avec des tubes pneumatiques, des radars ou des caméras.

Comptages par tubes pneumatiques ou par radars

Les comptages peuvent être réalisés à l’aide de tubes pneumatiques fixés sur la chaussée, reliés à un dispositif qui mesure et compte les impacts sur les tubes, ou bien par des radars fixés au mobilier urbain.

Ces comptages peuvent être détaillés par catégorie de véhicules : véhicules légers (voitures) et poids-lourds. Cette distinction reste cependant peu précise dès que les conditions ne facilitent pas la mesure : section en courbe, section sur laquelle les véhicules accélèrent où ralentissent, section sur laquelle apparaissent des phénomènes de saturation ou de files d’attente, volume de trafic élevé.

Ils peuvent également permettre de compter les deux-roues, mais le comptage n’est précis que si les deux-roues circulent sur un espace qui leur est réservé, comme une piste cyclable.

Le bruit provoqué par le passage des véhicules sur les tubes peut être gênant pour les riverains si des habitations sont situées à proximité immédiate.

Comptages par caméras

Les comptages en section peuvent être également réalisés avec des caméras. Les caméras permettent de mesurer précisément la répartition du trafic par type de véhicule (généralement voitures, bus, poids-lourds, deux-roues motorisés et vélos) dans des secteurs où des comptages par tubes ou par radars de le permettent pas.

Les comptages en section par caméras sont généralement réalisés pendant une journée (24h) plutôt que pendant une semaine, pour des raisons de budget.

Les comptages en section réalisés par tubes pneumatiques ou par radars peuvent être accompagnés de mesures de vitesse.

Ces mesures sont généralement réalisées pendant une durée d’une semaine.

Elles permettent de déterminer la vitesse moyenne pratiquée, ainsi que les V15-V50-V85 (vitesse en dessous de laquelle circulent 15%, 50% et 85% des véhicules), heure par heure, jour par jour, et par catégorie de véhicules (véhicule léger / poids-lourds).

Nos enquêtes de stationnement peuvent être réalisées pour le stationnement public et/ou le stationnement privé.

Elles comprennent au préalable un relevé exhaustif de l’offre, détaillé par réglementation : gratuit ou payant, à durée limitée ou non, emplacements réservés à certains usagers (livraisons, transport de fonds, PMR, taxis, arrêt-minute, deux-roues)…

L’occupation du stationnement est ensuite relevée aux périodes caractéristiques en fonction du contexte : jour ouvré, nuit, week-end…

L’analyse des relevés permet de calculer, secteur par secteur, le taux d’occupation licite, illicite et total.

Au-delà de l’occupation, nos enquêtes de rotation apportent des éléments sur la typologie du stationnement tout au long de la journée : durée de stationnement, taux de rotation, type d’usagers (ventouses, pendulaires, visiteurs...).

Elles sont réalisées par des enquêteurs qui relèvent tout au long de la journée les numéros de plaque minéralogique des véhicules en stationnement.

L’analyse des relevés permet de calculer, tout au long de la journée, le taux d’occupation licite et illicite, de quantifier les différents types d’usagers, et de calculer la durée moyenne de stationnement et le taux de rotation.